Deuxième partie – Nouvelle conscience par l’intégration parfaite du féminin et du masculin : 

La vision binaire et antagoniste du masculin et du féminin, encore en vigueur, est réductrice. Elle a favorisé le déni de l’autre, et de soi. L’intégration parfaite du masculin et du féminin,  et un nouveau niveau de conscience, sont pourtant à la portée de chacune et chacun d’entre nous. 

(première partie le déni du féminin)

Le masculin et le féminin se résument encore à une approche binaire antagoniste, confinant la femme au féminin et l’homme au masculin

Ces Masculin et Féminin universels de chaque sexe, ainsi caractérisés, seraient deux pôles, bien à mal de se rencontrer.

Le Masculin, drapé dans la loi, le cadre, la sécurité, l’action, l’axe, la force.

Et le Féminin, avec pour attributs l’ouverture, les émotions, la création et l’accueil, entre autres

Cette approche est binaire, trop antagoniste, même si elle se voudrait complémentaire. Elle conduit au déni des uns et des autres. La femme est limitée à son féminin, et l’homme à son masculin. A notre commune incomplétude.

Il est temps de nous ouvrir à un nouveau niveau de conscience avec l’intégration parfaite du féminin et du masculin. A chacun de nous attacher, désormais, à  devenir un être intégré, complet et conscient, mentalement. Mais aussi corporellement et spirituellement. C’est à dire un Etre éveillé.

 

La complétion par l’intégration, en chaque Etre, du masculin et du féminin

L’animus* ou masculin non Intégré des femmes et l’anima* ou féminin non intégré des hommes sont le Référentiel Inconscient du masculin chez la femme et du féminin chez l’homme, que Carl Jung a mis en exergue.

Chacun d’entre nous porte une part de l’autre, la porte au fond de soi dans l’inconscient.

Animus et anima sont parfois malencontreusement enclins de se manifester en terme  d’Archétype:   animus fort ou pervers chez la femme, anima fort ou perverse chez l’homme

 

L’animus fort ou pervers, c’est la tarte à la crème du féminin de ces dernières années

Nous en connaissons tous les méfaits, toutes les distorsions.

Un animus fort chez une femme, par exemple, se traduit notamment par des traits alors exagérés : adoption d’une masculinisation du comportement, autoritarisme, rigidité, exigence, critique, hyperactivité, intrusive, etc.  Ainsi, nous nous adaptons, sur adaptons ou même nous rebellons,  et nous n’y gagnons rien, tout au contraire !

Un animus pervers chez la femme, s’illustre, lui, par des comportements manipulateurs, culpabilisateurs, notamment autour du Faire plaisir ou  autour de la plainte. C’est la sauveuse, c’est Madame Parfaite.

 

Intégrer anima et animus, c’est véritablement et définitivement,  exempter l’humanité du déni du féminin, mais aussi redonner une place juste au masculin,

La femme, sans animus intégré,  semble impuissante à prendre pleinement  sa place« QUI je suis », et reste possiblement vulnérable au déni du féminin. L’association d’un animus intégré à son anima désintègre cette manipulation par les bias collectifs, chez nous et chez l’autre.

L’Etre humain, animus et anima intégrés, avec justesse, atteint à l’ UNITÉ : Si c’est en nous, il ne demeure  aucun déni possible. Toute éventualité de déni est, en quelque sorte, tuée dans l’oeuf par cette intégration

Un animus – et  un anima – intégrés  permettent que cette  intégration, du masculin et du féminin chez chacun, femme et homme, soit non seulement mentale, mais enfin charnelle et émotionnelle . C’est le nouveau niveau de conscience que permet l’intégration parfaite du féminin et du masculin

 

Dans cette autonomie affective, nous sommes notre âme sœur.

Et je vous dis : « Et si tu acceptais de prendre ton héritage »

 « Dés le moment où tu ressens ce pouvoir en toi, il ne te reste plus qu’une chose à te dire : « je suis simplement tout cela, puisque j’ai tout ». ».  Ainsi qu’il est  écrit dans “Mariammé “ de Laurence de Bourbon Parme

L’intégration consacre un mariage sacré, chez tout individu de son masculin et son féminin. Cette union nous libère de chercher vainement à l’extérieur et dans l’autre, ce qui est déjà au dedans de nous.

 

Nadalette La Fonta 

 

 Illustration « WO_MEN » par Sophie Giret –https://www.instagram.com/sophiegiret

 Merci de cette magnifique et généreuse collaboration, Sophie.

 

*L’anima est, dans la psychologie analytique du psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la représentation féminine au sein de l’imaginaire de l’homme.

Il s’agit d’un archétype, donc d’une formation de l’inconscient collectif, qui a son pendant chez la femme sous le nom d’animus.  Wikipédia

*L’animus est, pour le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, créateur de la psychologie analytique, la part masculine de la femme. Il s’agit d’un archétype, donc d’une formation de l’inconscient collectif, qui a son pendant chez l’homme : l’anima. Wikipédia

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